À part Hillary Clinton, qui parle des fous, en politique ?
Abstract
Aurait-on assisté au grand soir de la santé mentale aux États-Unis ? Lors du premier face à face entre les deux principaux candidats à l’élection présidentielle américaine, le 26 septembre, Hillary Clinton a dénoncé les discriminations dont sont victimes les personnes touchées par des troubles psychiques. Celles qu'on désigne, trop souvent, sous le terme de « fous ». Alors que la campagne nous offre un spectacle affligeant de bassesse, cette sortie de la candidate démocrate n’a peut-être pas suscité toute l’attention qu’elle mérite. [Premier paragraphe]