Peindre l'usine, peindre pour l'usine : Reynold Arnould (1955-1972)
Abstract
Au cours des années 1950, les entreprises sollicitent photographes, cinéastes, mais aussi peintres pour magnifier l'automation industrielle, faire valoir la valeur culturelle de l'usine et promouvoir son embellissement. En 1959, Reynold Arnould (1919-1980) expose Forces et rythmes de l’industrie grâce au financement de douze grandes entreprises. Pour ce peintre et acteur de la politique culturelle malrauxienne, peindre l’usine, c’est peindre pour l’usine et démocratiser l’art. S’il ne put réaliser ce projet, il le transposa en décorant des établissements scolaires techniques au Havre.