En Orient, chercheurs et chercheuses sur un terrain miné
Abstract
Depuis le 5 juin 2022, cela fait trois ans que l’anthropologue Fariba Adelkhah est prisonnière du gouvernement iranien, condamnée à cinq années de prison. Les accusations « d’atteinte à la sûreté de l’État » portées contre elle ne sont qu’un prétexte pour exercer une pression sur la diplomatie française. Son cas, comme celui d’autres chercheuses et chercheurs, est emblématique des difficultés grandissantes de l’accès au terrain au Proche-Orient.