R2P et précédent libyen dans la gestion chinoise de la crise syrienne - Sciences Po Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2013

China’s perspectives on the Syrian crisis

R2P et précédent libyen dans la gestion chinoise de la crise syrienne

Résumé

Abstaining from voting the UNSC resolution 1973 (2011), China had seemed not to respect one of its “Five Principles of Peaceful Coexistence”, i.e. the “principle of mutual non-interference in internal affairs”. Some were already talking about a larger China’s implementation of the Responsibility to Protect (R2P), then largely used by France, Great Britain and the United States. The role of China in the Syrian crisis has however enabled China to reposition itself. Surprised by the extent of the military intervention beginning in March 2011 and its economic interests in the country being largely affected, China’s position on Syria has come back to a more traditional stance. China has vetoed, along with Russia, several UNSC resolutions, including these in February and July 2012, while seeking for a role of mediator, officially talking to the Syrian opposition, and to give its own interpretation of the R2P. Our paper will not only take a look at China’s diplomatic activity in the Syrian crisis but also focus on the treatment on the Syrian crisis in China’s newspapers and mostly by China’s experts. Our key question will be “What does China think about the Syrian crisis?”.
En s’abstenant lors du vote de la résolution 1973 (2011) du CSONU, la Chine avait semblé enfreindre un de ses « Cinq Principes de la Coexistence Pacifique », i.e. le principe de non-interférence dans les affaires intérieures d’un autre Etat. Certains experts estimaient alors que la Chine était sur la voie d’une application large du principe de « la responsabilité de protéger » (R2P), alors mis en avant par la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis. L’implication de la Chine dans la crise syrienne a cependant donné l’occasion à la Chine de se repositionner. Surprise par l’intervention militaire en Lybie à partir de mars 2011 et ses intérêts économiques dans le pays ayant été largement affectés, la position de Pékin sur la crise syrienne est plus traditionnelle. La Chine a apposé son véto à plusieurs résolutions, notamment en février et juillet 2012, tout en cherchant à avoir un rôle de médiateur, entretenant notamment le dialogue avec l’opposition, et a donné sa propre interprétation de la R2P. Notre papier s’intéressera non seulement à l’activité diplomatique chinoise mais aussi au traitement de la crise syrienne par la presse et surtout les experts chinois, notamment dans les journaux académiques. Une question centrale nous guidera, « Que pense la Chine de la crise syrienne ? ».
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Citer

Antoine Bondaz. R2P et précédent libyen dans la gestion chinoise de la crise syrienne. 12ème Congrès de l’AFSP, Association Française de Science Politique, Jul 2013, Paris, France. ⟨hal-03606286⟩
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