De la privatisation de la guerre à la privatisation du peacekeeping ?
Abstract
Depuis quelques années, on observe une tendance à la privatisation croissante de l'usage de la violence dans les conflits dits de " basse intensité ", en particulier dans les pays du Sud. Ces conflits, en effet, sont de plus en plus souvent pris en charge par des firmes multinationales de sécurité privée, sur lesquelles la communauté internationale, dont les velléités interventionnistes s'amenuisent, est de plus en plus prompte à se décharger (...).