Résumé : Après l’échec du projet de fiscalité sur le carbone proposé au début des années 1990 par la Commission européenne (voir notre article dans ce numéro, p. 192), les Européens, renonçant à l’idée d’une fiscalité commune régionale, ont fini par adopter un instrument économique auquel ils étaient initialement opposés dans les négociations internationales et que les États-Unis sont parvenus à imposer comme dispositif central du protocole de Kyoto : le marché du carbone.[Premier paragraphe]