L’(in)action publique face aux squats discrets à Paris et à Madrid - Sciences Po Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Métropoles Année : 2014

L’(in)action publique face aux squats discrets à Paris et à Madrid

Résumé

Si les travaux sur les squats en Europe sont abondants, ils portent plus aisément sur les « centres sociaux » et laissent bien souvent de côté les squats « discrets » qui ne correspondent pas nécessairement à des formes de protestation ouverte : ceux qui sont le fait de populations très précaires, pour des périodes courtes, ou de « trafics », et exclusivement dédiés au logement. Nous proposons d’intégrer ces squats discrets aux typologies européennes par une exploration des modes de gouvernance construits autour de ces occupations, dans les régions parisienne et madrilène. Nous montrons que leur discrétion, liée à l’absence de constitution d’un savoir et de bases de données par les acteurs et les chercheurs, empêche l’émergence d’un problème public et l’institutionnalisation de politiques publiques les prenant pour cible. Cet article s’inscrit à la croisée de la littérature sur les squats et de celle sur l’action publique, plus particulièrement celle s’intéressant à la mise sur agenda de problèmes publics.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03568493 , version 1 (12-02-2022)

Identifiants

Citer

Thomas Aguilera. L’(in)action publique face aux squats discrets à Paris et à Madrid. Métropoles, 2014, 14. ⟨hal-03568493⟩
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