Sciences sociales « universelles » contre aires culturelles « idiosyncratiques » ? Anciennes questions, nouveaux problèmes
Abstract
A-t-on vraiment besoin de connaître la langue, les codes et l’histoire des autres pour les comprendre ? Ne suffit-il pas de maîtriser les outils dits universels des sciences sociales pour analyser un sujet, quel que soit son inscription géographique et historique ? Vingt ans après les Etats-Unis, le monde universitaire en France semble à son tour touché par la foi en une forme de science(s) du global qui permettrait, à l’instar des sciences dures, d’appréhender les phénomènes définis comme « globaux » dans la mesure où ils se manifestent dans différents lieux de la planète...