Résumé : DOI: 10.11588/frrec.2017.3.41502
Souhaitant s’émanciper des grilles de lecture traditionnelles de la mémoire
italienne de la Seconde Guerre mondiale, Filippo Forcardi cherche à en
renouveler l’analyse en élargissant l’horizon et en redonnant toute sa place
au facteur international. En effet, selon lui, l’étanchéité persistante entre
l’histoire contemporaine et les relations internationales sont regrettables car
elle a limité la compréhension de la construction mémorielle. Or, l’élaboration
du discours et par conséquent de la mémoire du second conflit mondial, est
largement influencée par les acteurs extérieurs à la péninsule. Il dépend entre
autres des choix des Alliés et du sort des autres pays européens au moment
des traités de paix, ce que l’auteur entend démontrer dans l’ouvrage.(...)