Électorat écologiste et risque industriel
Abstract
En France comme dans certains pays industriels, l'écologie a émergé dans le jeu politique au début des années 1970. La courbe du vote écologiste (graphique 1) aux élections nationales indique que, après une longue période de stagnation au cours de laquelle les forces écologistes n'ont pas atteint le seuil de 5 % des suffrages exprimés, l'écologie électorale a brutalement dépassé 10 % des suffrages exprimés aux élections européennes de 1989, atteint un sommet aux élections régionales de 1992 (près de 15 %), puis à nouveau décliné aux élections législatives de 1993 avec un score encore remarquable de 11 %1. Depuis cette date, les divisions du mouvement semblent avoir induit un nouvel affaiblissement du vote écologique. Aux élections européennes de juin 1994, les deux listes écologistes n'atteignent plus qu'un peu moins de 5 % des suffrages exprimés, soit un score voisin de celui obtenu près de quinze ans plus tôt aux élections européennes de 1979. À l'élection présidentielle de 1995, Dominique Voynet n'obtient que 3,9 % des suffrages exprimés. [Premier paragraphe]
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