Soulèvements et factionnalismes des élites autoritaires en Égypte et au Bahreïn
Abstract
Les réformes économiques ont contribué à intensifier les luttes factionnelles au sein des régimes autoritaires arabes. L’étude comparée des soulèvements du « printemps arabe » en Égypte et au Bahreïn révèle que les mobilisations populaires ont agi comme des variables indépendantes sur la fragmentation des élites politiques, en favorisant des processus de coalition entre certaines factions des régimes et certains acteurs de la protestation. Dans les deux cas, les soulèvements ont permis un renversement des rapports de force factionnels au sein des régimes, les éléments hostiles aux réformes économiques écartant les réformateurs. L’un des enseignements à tirer de cette situation pour l’étude des soulèvements arabes est la nécessité d’adopter une approche qui mette en lumière l’articulation entre les dynamiques internes aux élites dirigeantes et les processus de mobilisation populaire. [Premier paragraphe]
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