Compte rendu de "La vie en réseau. Dynamique des relations sociales"
Abstract
La sociologie des réseaux constitue un pôle très actif depuis une quarantaine d’années, tant du point de vue théorique que méthodologique. Elle a été un lieu de renouvellement paradigmatique, proposant une troisième voie, relationnelle, entre individualisme et holisme, entre sous-socialisation et sur-socialisation. Elle a fait l’objet de propositions théoriques originales telles que la force des liens faibles, les trous structuraux (i.e. l’absence de contacts directs entre les contacts d’ego), la clôture relationnelle ( i .e. la cohésion du groupe via la connexion de chacun à plusieurs autres membres du groupe), etc. Et elle a conduit à de nombreux développements méthodologiques, comme les mesures de centralité, la délimitation des blocs du réseau, ou encore l’invention d’une analyse économétrique adaptée à ce type de données. Néanmoins, en dépit des travaux nombreux, brillants et féconds, peut-on dire que l’on connaisse bien les relations sociales, qui constituent pourtant la matière première de cette plus si nouvelle sociologie des réseaux ? Même si des progrès ont bien sûr été faits dans la maîtrise de cette matière complexe et mouvante, elle reste encore mal connue. [Premier paragraphe]
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