Généralisation du RSA : rien à signaler sur les femmes
Abstract
Le revenu de solidarité active (RSA) est opérationnel depuis juillet 2009. Il se substitue au RMI (revenu minimum d’insertion) et à l’api (allocation de parent isolé). Il s’agit de rendre le travail plus attractif que l’inactivité par un revenu de solidarité complémentaire qui décroît progressivement avec le revenu du ménage. L’objectif est double : il doit permettre d’encourager les bénéficiaires des minima sociaux à reprendre un emploi et il représente un soutien aux travailleurs qui, malgré leur emploi, restent pauvres. Ce dispositif a fait couler beaucoup d’encre et levé une véritable controverse. Les questions relatives à la qualité des emplois créés, aux trajectoires professionnelles des personnes qui bénéficieraient du RSA, aux moyens mis en place pour accompagner les bénéficiaires des minima sociaux dans l’emploi, ainsi qu’à la norme d’emploi qu’institutionnaliserait le RSA ont été soulevées. Mais dans ce débat mouvementé, une fois de plus et à de rares exceptions près, l’impact sur l’insertion professionnelle des femmes n’a pas été abordé. Or, elles sont particulièrement concernées par cette réforme des minima sociaux, à plusieurs titres. [Premiers paragraphes]
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