Le capitalisme est mort, vive le capitalisme !
Abstract
La crise, apparue lors de l’été 2007, n’est pas une crise de la finance ou celle du capitalisme financier (qu’est-ce d’ailleurs qu’un capitalisme non financier ?). Elle est simplement une crise du capitalisme.
Comment qualifier autrement un processus qui a combiné faillite de grandes institutions financières, inaptitude des marchés à donner une valeur à des actifs réputés ultra-sécurisés, menaces sur le système financier international, ralentissement brutal des commandes industrielles, incapacité des agents économiques à anticiper l’avenir immédiat ? Pendant plusieurs mois, le monde a cru devoir se préparer à l’arrêt de la course du temps, à la liquidation des actifs en vue de rembourser séance tenante les passifs. La confiance dans l’avenir est l’essence même du capitalisme et pendant une longue période, dont nous ne sommes d’ailleurs pas totalement sortis, les banques, icônes du capitalisme, n’ont traité entre elles que sous la protection de leurs gouvernements (...).
Domains
Economics and Finance
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