Résumé : Depuis l’annexion de la Crimée au printemps 2014, l’armée russe inquiète les membres de l’OTAN. Et pour cause ! En dépit d’une situation économique dégradée, les dépenses consacrées à la défense augmentent (12,5 % du budget de l’État en 2010, puis 19,7 % en 2015). Pour autant, la réforme militaire engagée en 2008 n’a pas entamé l’impopularité du service militaire. Mais l’ambition affichée par le Kremlin de conserver une force d’un million d’hommes contraint l’Etat au maintien d’une forme de conscription. Une solution intermédiaire a donc été retenue : le service est conservé, sa durée passe de deux à un an, et le nombre de personnels signant un contrat avec les forces est augmenté...