Esquisse d’une théorie du changement dans l’action publique : structures, acteurs et cadres cognitifs
Abstract
L’analyse cognitive des politiques publiques propose une théorie du changement qui tente de mettre à jour les mécanismes concrets par lesquels se combinent les effets de structure qui contraignent les acteurs et la liberté dont bénéficient ces derniers dans les relations qu’ils entretiennent avec d’autres acteurs dans le cadre de la formulation et de la mise en œuvre des politiques. Dans cette conception, le concept de référentiel permet de rendre compte de cette tension, dans la mesure où il exprime à la fois les contraintes des structures, à travers un ensemble de cadres cognitifs et normatifs qui pèsent sur l’action des acteurs et limitent leur marge d’action, et le travail de production cognitive et normative de ces mêmes acteurs qui leur permet d’agir sur les structures.
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