L’invention ouvrière d’une pratique de précaution ? L’expérience du Carnet d’exposition aux risques professionnels, 1975-1987 - Sciences Po Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Histoire@Politique : revue du Centre d'histoire de Sciences Po Année : 2018

L’invention ouvrière d’une pratique de précaution ? L’expérience du Carnet d’exposition aux risques professionnels, 1975-1987

Résumé

La traçabilité des expositions des salariés aux substances toxiques est un enjeu central, aujourd’hui, pour accéder aux dispositifs permettant l’indemnisation des maladies professionnelles. Dans le contexte de la conflictualité sociale des « années 68 », cette question fut aussi au cœur de la réflexion de syndicalistes qui inventèrent un « Carnet d’exposition aux risques professionnels ». Ce carnet présentait toutefois une originalité. Propriété du travailleur pendant toute sa carrière, il était un outil individuel pour accéder aux droits à la réparation des maladies professionnelles. Instrument au service des mobilisations collectives, le carnet pouvait aussi servir à recenser des données utiles pour établir des enquêtes épidémiologiques et contribuer ainsi à la transformation des conditions de travail. L’invention de ce carnet nourrit donc une réflexion sur la régulation des risques, en incitant les salariés à devenir promoteurs d’une pratique de précaution face aux risques industriels.
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hal-03457876 , version 1 (30-11-2021)

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Citer

Renaud Bécot. L’invention ouvrière d’une pratique de précaution ? L’expérience du Carnet d’exposition aux risques professionnels, 1975-1987. Histoire@Politique : revue du Centre d'histoire de Sciences Po, 2018, 36, pp.2-22. ⟨hal-03457876⟩
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