Résumé : Depuis la fin des années 1990, l'Union européenne (UE) établit des
engagements chiffrés en faveur de l'emploi des femmes. Dans tous les pays, cellesci perçoivent en moyenne des rémunérations plus faibles que les hommes. Le
temps partiel est un facteur explicatif majeur de ces inégalités, de même que la
ségrégation professionnelle et la ségrégation verticale (entre professions et
positions hiérarchiques). Par ailleurs, dans les pays dans lesquels la participation
des femmes au marché du travail est faible, les caractéristiques des femmes qui
travaillent sont plus favorables que celles des hommes, ce qui explique que les
écarts de salaire y soient plus faibles. Ce biais de sélection peut être important, en
Italie notamment. L'égalité salariale est avancée comme un but à atteindre, mais
les recommandations la concernant ne sont pas directement articulées avec la
stratégie pour l'emploi. Pour accompagner l'emploi des mères, l'UE encourage les
États membres à développer l'accueil des jeunes enfants. Depuis le milieu des
1990, des directives européennes proposent des congés parentaux incitant au
partage des tâches domestiques et familiales, malgré cela une grande diversité de
congés existe en Europe