Résumé : Le soutien au mouvement des gilets jaunes est essentiellement le fait des catégories populaires et moyennes alors que son rejet caractérise plus particulièrement les catégories socioprofessionnelles supérieures. Le soutien à ce mouvement est fortement corrélé à un niveau de défiance particulièrement élevé à l’égard des institutions politiques comme à la critique du capitalisme. En revanche, la demande de démocratie directe, et notamment celle qui vise le référendum, dépasse largement les frontières de ce mouvement. Celui-ci vient incarner la recherche d’une nouvelle étape démocratique. C’est pourquoi il est largement considéré par les enquêtés comme menant une action profitable à l’ensemble de Français et pas seulement aux plus démunis.