Accords Vatican-Chine : fin de l’ingérence et accroissement du contrôle
Abstract
Depuis plus de soixante ans, Pékin construit sa politique religieuse autour de deux axes : d’une part, soumettre l’activité religieuse à son contrôle pour l’instrumentaliser à son profit ; d’autre part, limiter voire éradiquer certaines activités religieuses jugées dangereuses. Cette alternance a en fait accompagné la construction de l’Etat chinois bien avant l’ère communiste. Elle traduit une conception concurrentielle des institutions cultuelles et de l’Etat et suggère que l’activité religieuse ou cultuelle contient toujours une dimension politique...