Le macronisme ou la privatisation du politique
Abstract
Né du déphasage entre l’offre politique et une demande politique en miettes où le vote de classe ne constitue plus une clé d’analyse, le macronisme vit dans le paradoxe mais pourrait tout autant y succomber. Reposant moins sur un corpus de textes que sur une pratique du pouvoir, le macronisme doit donc être étudié avec les outils de la sociologie politique. Cette pratique du pouvoir s'inspire des thèses managériales et tente de reproduire au sein du politique les logiques de pouvoir observables dans les grandes entreprises privées.