Quelles réponses internationales ?
Abstract
Coalitions militaires et policières, partage de renseignements, coopération diplomatique… Face au terrorisme jihadiste, les États tentent des ripostes concertées, avec des résultats décevants. Où sont les failles ?
Coopérer entre états pour mieux contrer la menace terroriste ? L’idée s’impose aujourd’hui comme une évidence. Pourtant, elle est récente à l’échelle de l’histoire. Pendant la guerre froide, les actions terroristes ne font pas l’objet d’une qualification consensuelle. Moyens nécessaires de libération nationale face aux puissances coloniales pour les uns, instruments immoraux ne respectant pas les vies humaines pour les autres, elles n’engendrent pas une véritable coopération internationale. La première inflexion apparaît au cours des années 1990, avec l’essor d’un islamisme globalisé, dont Al-Qaïda est l’emblème. Les tentatives d’assassinat du président égyptien à Addis-Abeba en 1996 ainsi que les attaques des ambassades américaines à Nairobi et à Dar es-Salaam en 1998 incitent le Conseil de sécurité à s’approprier cet enjeu stratégique...
Coopérer entre états pour mieux contrer la menace terroriste ? L’idée s’impose aujourd’hui comme une évidence. Pourtant, elle est récente à l’échelle de l’histoire. Pendant la guerre froide, les actions terroristes ne font pas l’objet d’une qualification consensuelle. Moyens nécessaires de libération nationale face aux puissances coloniales pour les uns, instruments immoraux ne respectant pas les vies humaines pour les autres, elles n’engendrent pas une véritable coopération internationale. La première inflexion apparaît au cours des années 1990, avec l’essor d’un islamisme globalisé, dont Al-Qaïda est l’emblème. Les tentatives d’assassinat du président égyptien à Addis-Abeba en 1996 ainsi que les attaques des ambassades américaines à Nairobi et à Dar es-Salaam en 1998 incitent le Conseil de sécurité à s’approprier cet enjeu stratégique...