Militer à l’extrême droite
Abstract
Depuis les années quatre-vingt, on assiste à travers l'Europe à une poussée électorale de partis qualifiés selon les auteurs de droite extrême, radicale, populiste ou encore nationale populiste. Et ceux qui réussissent le mieux sur le plan électoral - le FN français avant son éclatement, le Vlaams Blok flamand, le MSI italien ou le FPO autrichien - sont ceux qui, parallèlement, ont mis sur pied une organisation et des réseaux partisans qui leur donnent, progressivement, la dimension d'un « mouvement social », pris au sens large comme entreprise collective visant à promouvoir ou à empêcher un changement social, culturel ou politique, au besoin par d'autres moyens que les élections ou la représentation politique. [Premières lignes]