Capital social, lien associatif et démocratie en France - Sciences Po Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2001

Capital social, lien associatif et démocratie en France

Résumé

Alexis de Tocqueville voyait dans l'association volontaire de citoyens l'école par excellence de la démocratie. Pour reprendre le terme à la mode elle créerait du capital social, c'est-à-dire les réseaux d'inter connaissance et les normes de réciprocité et de confiance qui fondent le lien social et politique. Et, selon Putnam, ce capital social serait en train de s'éroder, en particulier aux États-Unis, pays longtemps présenté comme le modèle de la « culture civique » : les individus montreraient une moindre propension à s'associer, à faire confiance à leurs concitoyens et à participer à la vie politique. Thèse contestée par d'autres auteurs comme Kenneth Newton, Peter Hall ou lan Van Deth, qui n'observent ni déclin du capital social hors des États-Unis ni retombées civiques et politiques systématiques. Dans le prolongement de ce débat, on explore ici la relation entre association, capital social et politique en France.[Premier paragraphe]
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Dates et versions

hal-03400001 , version 1 (24-10-2021)

Identifiants

Citer

Camille Hamidi, Nonna Mayer. Capital social, lien associatif et démocratie en France. Chopart, Jean-Noël. Action associative, solidarités, territoire, Publications de l'Université de Saint-Étienne, pp.331-338, 2001, 9782862722252. ⟨hal-03400001⟩
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