Résumé : À long terme, les dépenses de santé évoluent
en fonction de la hausse du PIB par habitant,
de la démographie, des progrès des techniques
médicales et des changements organisationnels du
système de soins. D’ici 2050, le ratio dépenses
de santé/PIB pourrait augmenter de deux points,
essentiellement en raison du vieillissement
de la population. Ce besoin de financement
structurel doit être comblé par une hausse des
prélèvements ou des gains d’efficacité du système
ne mettant pas en cause la qualité des soins.
Par contre, il convient de porter à la charge de
l’État le financement des déficits liés aux chocs
macroéconomiques. Les règles budgétaires
complexes qui découlent de cette situation
impliquent des modifications de la gouvernance
du système de santé séparant nettement les
responsabilités en matière de financement
structurel et de gestion de la conjoncture