La señora Flor : du droit au logement au « droit de la militante »
Abstract
This article, which focuses on the case of present-day Mexico, draws upon a particular individual’s life history – that of Señora Flor – to consider the mobilization of the most powerless segment of the population. The trajectory of this activist, who since 1985 has been active in an organization fighting for housing rights, allows one to grasp in a dynamic and procedural way the experience and feeling of being “rightless” in the Mexican context. The article seeks to simultaneously consider the objective (changes of status) and subjective (representations of her situation) dimensions of Señora Flor’s relationship to the access to certain rights (housing, paid employment, social security).
Cet article, qui a pour cadre le Mexique actuel, revient sur la mobilisation des gens les plus démunis, à travers un récit de vie, celui de la señora Flor. La trajectoire de cette militante, engagée au sein d’une organisation de lutte pour le logement depuis 1985, permet de saisir de manière dynamique et processuelle le vécu et le ressenti d’une « sans droit » dans le contexte mexicain. L’objectif de l’article est de tenir ensemble les dimensions objectives (changements de statut) et subjectives (représentation vis-à-vis de sa situation) de son rapport à l’accès à certains droits (logement, emploi salarié, Sécurité sociale).