Le Vote des classes moyennes
Abstract
Élisabeth Dupoirier analyse dans cette note le vote des classes moyennes. Particulièrement sujette à la « politisation négative », c’est-à-dire un intérêt politique doublé d’un discrédit du personnel politique, cette catégorie sociale pourtant hétérogène est dotée d’une identité politique propre. Électorat traditionnellement acquis à la gauche depuis Mitterand, les classes moyennes ont conservé leur ancrage en dépit de la tentation Bayrou et, dans une moindre mesure, de la tentation Sarkozy en 2007. Depuis cette élection, qui a constitué une brèche, le Parti socialiste ne peut plus être considéré comme le parti des classes moyennes, désormais attirées par le vote écologiste et centriste.