Les métamorphoses du « vote de classe »
Abstract
L’élimination du candidat socialiste au premier tour de l’élection présidentielle de 2002, et le succès spectaculaire de Jean-Marie Le Pen au second, ont paru consacrer la fin d’une relation privilégiée établie depuis un siècle entre le monde ouvrier et les partis de gauche. Les milieux populaires apparaissent comme les grands oubliés du scrutin. [Premières lignes]