Le vote socialiste : les bénéfices du 'vote-sanction' dans une élection de 'second ordre' - Sciences Po Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2005

Le vote socialiste : les bénéfices du 'vote-sanction' dans une élection de 'second ordre'

Résumé

Toute analyse globale des élections européennes doit partir du fait qu’il s’agit d’une juxtaposition d’électorats nationaux qui s’expriment nationalement et que le suffrage des électeurs porte sur des questions et des enjeux qui ne sont qu’en (petite) partie communs. Les élections européennes sont un jeu où « tous les joueurs restent interdépendants, mais ils ne jouent [pas] directement ensemble ». En l’absence d’une res publica européenne et d’un peuple européen, le suffrage n’a pas la même signification d’un pays à l’autre et ne dégage pas nécessairement un sens, ou le même sens, au niveau du système « Europe ». De plus, la campagne et les résultats des élections européennes, élections de « second ordre » (ne fondant ni ne structurant le système politique national), sont fortement influencés par la constellation politique de l’arène politique intérieure, l’arène dominante ou de « premier ordre ». [1er paragraphe]
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03397879 , version 1 (22-10-2021)

Identifiants

Citer

Gerassimos Moschonas, Gérard Grunberg. Le vote socialiste : les bénéfices du 'vote-sanction' dans une élection de 'second ordre'. Pascal Perrineau. Le vote européen 2004-2005 : de l'élargissement au référendum français, Presses de Sciences Po, pp.173 - 204, 2005, 9782724609653. ⟨hal-03397879⟩
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