Pas de chrysanthèmes pour les variables sociologiques
Abstract
Malgré l'impressionnante série de travaux qu'a produite la sociologie électorale française depuis vingt ans, nombreux sont ceux qui restent convaincus que l'âge, le sexe, la classe sociale ou la religion ont moins d'influence sur le vote que la nature et les règles de la consultation, les enjeux de la campagne, la personnalité des candidats ou les stratégies partisanes. Les revirements récents du corps électoral semblent aujourd'hui leur donner raison. [Premier paragraphe]