Nationalisme et religion en Israël - Sciences Po Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2017

Nationalisme et religion en Israël

Résumé

Durant la phase de jeunesse d'Israël (1948-1967), L’État, alors dominé par la gauche sioniste, mit en œuvre une politique d'intégration vigoureuse des nouveaux immigrants qui venaient pour l'essentiel d'Europe orientale et des pays d'islam. L’État fut l'agent central de construction de la nation juive reterritorialisée, mais sous les auspices d'un patriotisme séculier. La guerre des Six jours (juin 1967) constitua un tournant : en permettant un contact renouvelé avec certains hauts lieux du judaïsme (Jérusalem, Cisjordanie), elle fait émerger un nationalisme religieux qui voit dans le développement de la présence juive un impératif religieux indiscutable. Ce nationalisme religieux n'a pas épargné certains cercles ultra-orthodoxes et, surtout, les milieux traditionalistes séfarades. Cette valorisation forte de la judéité de l’État ouvre la voie à une relativisation de la démocratie, la loi religieuse étant censée être supérieure à la loi civile.
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Dates et versions

hal-03394440 , version 1 (22-10-2021)

Identifiants

Citer

Alain Dieckhoff. Nationalisme et religion en Israël. Alain Dieckhoff; Alain Dieckhoff; Philippe Portier. L'Enjeu mondial. Religion et politique, Presses de Sciences Po, pp.117 - 127, 2017, 9782724620757. ⟨hal-03394440⟩
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