Les fragilités du pouvoir turc
Abstract
Incapable de former un nouveau gouvernement depuis l’échec relatif de son parti aux dernières élections législatives, le président Recep Tayyip Erdogan a décidé de convoquer un nouveau scrutin en novembre. Est-ce pour regagner une partie du public nationaliste qu’il a décidé de lancer l’armée à l’assaut des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), tandis que son aviation bombarde en parallèle les positions de l’organisation de l’État islamique en Syrie ?