La rébellion de la gauche non gouvernementale peut-elle finir par déstabiliser le gouvernement ? (Interview)
Abstract
Premier paragraphe :
Atlantico : Olivier Besancenot, ex-porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), a déclaré hier sur LCI que "Aujourd'hui on est en droit d'attendre la colère des salariés, mais aussi la riposte de la gauche non-gouvernementale". La rébellion de la gauche non gouvernementale peut-elle finir par déstabiliser le gouvernement ?
Vincent Tiberj : A priori non. Dans l’histoire des conflits au sein de la gauche, quand la gauche était au pouvoir, cela se solde très souvent par l’incapacité du mouvement social à peser durablement sur les politiques des gouvernements en place. C’était notamment le cas au moment du gouvernement Jospin.