La junte militaire birmane se prend à croire en sa propre propagande
Abstract
Le 1er février, la junte militaire birmane opère un coup d’État quelques minutes avant la prestation de serment des députés nouvellement élus démocratiquement; entraînant dans son sillage une vague de protestations devenue aujourd’hui déferlante de désobéissance civile. Quels enjeux dans ce pays à la politique instable, dans lequel n’ont jamais su s’apaiser les tensions post-coloniales ? Réponses avec David Camroux, chercheur honoraire au Centre de Recherches Internationales (CERI), spécialiste de l’Asie du Sud-Est.