Du chercheur au youtubeur
Abstract
Il en est de la communication scien-tifique comme de la communication amoureuse, c’est le destinataire du message qui la fait vivre. Entretenir la flamme de la connaissance sup-pose un intérêt manifeste pour son
public et une dose de dramaturgie. Si celle-ci est peu intense, le désir de comprendre s’éteint; si elle est trop forte, le contenu du message brûle au profit d’un spectacle qui n’a plus rien de pédagogique. L’efficacité de la médiation scientifique se joue donc sur le fil du rasoir. [Premier paragraphe]
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