La taille des métropoles n’est qu’un bout de l’histoire
Abstract
1ères lignes : D’où vient votre intérêt pour les grandes villes et les métropoles ?
« Je suis Breton donc je m’intéresse toujours aux questions territoriales. Quand je suis arrivé à Sciences Po, jeune étudiant venant de Saint-Brieuc, ça a renforcé mon intérêt pour ces sujets à une époque où l’on faisait la décentralisation. Nous sommes dans les années 1980, beaucoup de gens réfléchissent à la remise en cause de la centralisation : comment les territoires vont-ils réagir, se transformer ? Au début, je m’intéresse plutôt aux territoires ruraux et aux petites villes puis, assez vite, je comprends que, contrairement à ce qu’on disait sur la fin des villes, on est en train de voir un retournement : ce sont plutôt les capitales régionales qui deviennent dynamiques.