C. Pétonnet, On est tous dans le brouillard : ethnologie des banlieues, 1979.

C. Pétonnet, Espaces habités : ethnologie des banlieues, 1982.

C. Pétonnet, Ces gens-là, 1968.

C. Pétonnet, . On, and P. Dans-le-brouillard¸, la direction d'un numéro de la revue Sociologie et sociétés 132 ou encore l'animation d'un « atelier de sociologie narrative » 133 . Comme évoqué précédemment, l'un des objectifs de cette sociologie narrative est de s, 2002.

, Dès lors, le recours à différents procédés littéraires (« dramatisation, soliloque intérieur » ou « souci du décor » 134 ) se justifie par cet objectif de représentation. C'est notamment ce que met en avant Annick Madec lorsqu'elle assimile la sociologie narrative à un artisanat civil

, La sociologie narrative est un artisanat. C'est-à-dire une pratique qui demande un savoir-faire particulier, la mobilisation d'outils spécifiques, le suivi de règles d'une discipline établie. La narration est un mode d'interpellation civil car il s'adresse à l'ensemble d'une collectivité sans distinction entre initiés aux sciences sociales et profanes. La sociologie narrative invite la communauté scientifique à mettre à l'arrière-plan les luttes intestines et rivalités personnelles, p.135

, Sur ce point, il est particulièrement intéressant de voir comment Jean-François Laé évoque la rédaction de l'ouvrage Les récits du malheur dans un article consacré à « l'emprise du sensible dans l'enquête sociologique » : C'est pourquoi dix ans après l'enquête qui a donné L'argent des pauvres, nous sommes retournés à la lecture de notre cahier journalier, à ces « mauvais détails » et aux débris informatifs, ces gestes impertinents pour l'analyse. Autant dire le continent noir de nos malaises et de nos interdits, de ces discussions où il n'était pas souhaitable de léser ou de discréditer plus encore une population qui l'était déjà, De plus, selon ces auteurs, la sociologie narrative a la vertu de pouvoir rendre compte de thématiques difficilement abordées par la sociologie « classique

, Il nous a semblé qu'elles offraient cette possibilité de produire une vue instantanée, une teneur sensible liée à un univers collectif d'interprétation. Engagée dans le mouvement narratif, la « nouvelle » possède cette puissance d'effraction du perceptif. Mais ce procédé serait-il une capitulation devant les concepts ? Je ne le crois pas pour les raisons plus haut soutenues, Et si ces « détails » mis bout à bout donnaient une autre interprétation? Mettre à vue ces récits pour nous a consisté à construire des « nouvelles

J. Laé, A. Madec, and N. Murard, « Sociologie narrative, le pouvoir du récit », Sociologie et sociétés, vol.48, 2016.

. Voir-le, , p.1, 2018.

A. Madec, « La sociologie narrative : un artisanat civil », Sociologie et sociétés, vol.48, p.24, 2016.

N. Murard and . Présentation, En s'assurant de l'existence d'événements constants, typiques, expressifs d'une situation, la forme « nouvelle » réalise une résonance pour l'entendement et la sensibilité du lecteur, déplacer les points de vue », Sociologie et sociétés, vol.48, p.137, 2016.

, De même, sur la question de l'opposition présumée entre le procédé narratif et l'analyse conceptuelle

. Murard, . Dans-le-bain, and . Qu, elle n'aurait jamais dû quitter, celui de la littérature, ce qui ne veut pas dire délaisser la théorie

, De nombreux articles ont été publiés suite à l'enquête et au retour sur enquête de Jean-François Laé et Numa Murard. On peut ainsi citer plusieurs articles publiés dans la revue de la CNAF, Informations sociales 139 , un article dans Les temps modernes portant sur les « formes de consommation populaire, vol.140

J. Laé, « Emotion et connaissance. L'emprise du sensible dans l'enquête sociologique », Sociétés et représentations, pp.247-257, 2002.

J. Laé, N. Murard, J. Et-laé, and . Nouvelle, Informations sociales, pp.18-27, 1983.

J. Laé and N. Murard, « Formes de consommation populaire. L'économie de survie », Les temps modernes, vol.145, pp.1910-1924, 1985.

J. Laé, N. Murard, and . Retour-sur-enquête-:-ethnographie-d'une-ville-ouvrière, /2) », Vacarmes, Retour sur enquête : ethnographie d'une ville ouvrière, pp.200-202, 1980.

J. Laé, N. Murard, and . Une-vie-À-crédit, « L'argent c'est du temps. L'expérience sociale de la pauvreté économique, Terrains/Théories, vol.1, pp.1-17, 2013.

J. Laé, Le troisième chapitre est plus spécifiquement consacré au conflit opposant Angélique à sa famille. Les deux auteurs citent ainsi les échanges (« une vingtaine de courriel et trois lettres sur deux ans » 150 ) qu'ils ont pu avoir avec Angélique et son mari, échanges qui sont à l'origine de ce retour sur enquête, comme cela a été évoqué précédemment. 'enquête en quittant le centre-ville d'Elbeuf et en investissant des terrains plus spécifiques : les cours de justice pour le chapitre 4, les agences de Pôle emploi pour le chapitre 5. Ils sont dès lors en continuité avec les recherches menées par Jean-François Laé et Numa Murard entre la première enquête et ce retour, publié en 2001 dans un article intitulé « Des écrits ordinaires et de l'intimité dans l'hébergement » 149

, Ecameaux jugés pour des faits de conduite en état d'ivresse. Ce chapitre est surtout l'occasion de mettre en évidence « la division sexuelle des délits, des accusations et des poursuites, p.151

, On y croise également les problématiques soulevées par les analyses en termes de magistratures sociales, comme, par exemple, celle d'Isabelle Astier sur les commissions d'attribution du Revenu minimum d'insertion 152 . Enfin, l'épilogue intitulé « Ethnographie de la mémoire » offre un regard à la fois transversal et réflexif sur ce retour sur enquête. Après un rapide commentaire sur la position des enquêteurs, différentes thématiques sont abordées, désignées comme des « éléments structurants du temps long » 153 : l'insalubrité des logements, les héros locaux (Roger Knobelspiess surtout), la figure de l'huissier de justice et les questions de filiation. Puis les auteurs évoquent les changements plus profonds qu'ils ont pu observer sur le terrain entre la première enquête et ce retour. Ils insistent notamment sur la réflexivité des enquêtés et leur capacité à parler d'eux-mêmes plus facilement, signe selon eux d'une plus grande ouverture sur l'extérieur (de la cité, il réunit l'étude de plusieurs demandes adressées à Pôle Emploi pour contestation de radiation. On y retrouve l'intérêt des auteurs pour les correspondances privées et l'écriture sur soi

J. Laé, Des écrits ordinaires et de l'intimité dans l'hébergement », Nouvelles pratiques sociales, vol.14, pp.75-87, 2001.

J. Laé and N. Murard, Deux générations dans la débine, p.139, 2012.

. Idem, , p.167

I. Astier, Revenu minimum et souci d'insertion, 1997.

J. Laé and N. Murard, et mettent en avant les avantages d'un retour sur enquête trente ans après, p.246, 2012.

J. Laé, N. Murard, ». Histoire-fausse, and U. , , vol.7, pp.101-112, 1983.

J. Laé, N. Murard, and . En, Informations sociales, vol.1, pp.82-87, 1983.

J. Laé and . Naissance-À-chicago, Informations sociales, vol.3, pp.18-24, 1983.

J. Laé and N. Murard, Les réseaux économiques souterrains en cité de transit, 1984.

J. Laé and N. Murard, « Formes de consommation populaire, Les temps modernes, vol.465, pp.1910-1924, 1985.

J. Laé and N. Murard, L'argent des pauvres. La vie quotidienne dans une cité de transit, 1985.

J. Laé and N. Murard, « Protection et violence », Cahiers internationaux de sociologie, vol.84, pp.19-39, 1988.

J. Laé and N. Murard, Les récits du malheur, 1995.

J. Laé and N. Murard, « Célibataires à la rue », Actes de la recherche en sciences sociales, vol.113, pp.31-39, 1996.

J. Laé and N. Murard, « Retour sur enquête : ethnographie d'une ville ouvrière, pp.42-65, 1980.

J. Laé and N. Murard, « Retour sur enquête : ethnographie d'une ville ouvrière, pp.200-202, 1980.

J. Laé and N. Murard, Deux générations dans la débine, 2012.

J. Laé and N. Murard, « Une vie à crédit. Brève chronique de l'endettement permanent, Esprit, vol.12, pp.70-84, 2013.

J. Laé and N. Murard, « L'argent c'est du temps. L'expérience sociale de la pauvreté économique, Terrains/Théories, vol.1, pp.1-17, 2015.

, Réceptions de l'enquête

. L'enquête-initiale,

, Tout au plus indiquent-ils qu'ils ne semblent avoir « dérangé » personne : Jean-François Laé : Mais on sait pas ! Les gens lisent, mais ils vont pas vous écrire pour? (rires) Donc on sait pas. Franchement, moi j'ai jamais vraiment su. Moi, tout ce que je sais, c'est qu'on était supporté, on pouvait être invité un peu par des bourdieusiens, des non-bourdieusiens, Pour ce qui concerne la communauté scientifique, les deux auteurs n'ont eu que peu de retours explicites de la part de leurs pairs suite à leurs enquêtes

, Quelques recensions des ouvrages peuvent toutefois être trouvées dans différentes revues, nous donnant une idée plus précise de cette réception, 1985.

, Argent des pauvres, Patrice Noisette salue « un ouvrage qui parvient à sensibiliser le curieux tout en invitant humblement les « spécialistes » de tout poil à une connaissance plurielle et respectueuse. » 155 S'il souligne l'intérêt du renouvellement des formes d'écriture, il en pointe également les limites, vol.156

L. Moreau-de, Bellaing qualifie le premier ouvrage de Jean-François Laé et Numa Murard de « remarquable monographie faisant comprendre les relations personnelles et collectives, le rapport à l'espace et à l'argent, les désocialisations par expulsions dans une cité de transit, vol.157

, Il est tout aussi enthousiaste vis-à-vis des Récits du malheur , estimant « que ces nouvelles sont 154 Entretien avec Jean-François Laé et Numa Murard, p.1, 2018.

P. Noisette and ». Compte-rendu, International Review of Community Development, vol.15, pp.166-168, 1985.

. Idem, , p.168

L. Moreau-de-bellaing, «. Compte-rendu-de-laé, J. Murard, and N. ;-l'homme, très belles, novatrices par le style et l'approche, mais aussi qu'elles intéressent très immédiatement, par leur contenu et par la manière dont elles sont faites, le sociologue et l'anthropologue. » 158 Pour ce qui concerne le retour sur enquête et Deux générations dans la débine, les recensions sont là encore globalement positives, Les récits du malheur, p.160, 1995.

, Plus nuancée, la recension de Pierre Blavier souligne le « travail ethnographique approfondi » et l'étude « très riche » mais dénote un manque de « rigueur descriptive », « des montées en généralité abusive » ou « des imprécisions » 162 . L'auteur du compte-rendu déplore ainsi que « le style de rédaction parfois flottant, voire lyrique

, Selon les deux auteurs, le fait d'avoir insisté sur l'agentivité des personnes les plus pauvres (leur capacité, notamment, à obtenir des aides sociales) a remis en cause le discours porté par les associations comme ATD Quart monde à l'époque. Ils l'indiquent ainsi dès l, La réception des travaux de Jean-François Laé et Numa Murard dans les milieux associatifs fut plus mitigée

, L'argent des pauvres. « Salauds de pauvres », titrait un journal, en soulignant nos récits sur les ruses, les détournements, le bricolage des rôles et des pratiques inattendues. A l'époque, nous étions convaincus de la nécessité de renverser l'image misérabiliste véhiculée par les associations charitables ou philanthropiques et par les enquêtes bien intentionnées, quitte à retourner l'image pieuse en son envers, L'affaire était déjà réglée en 1985, à la sortie de notre ouvrage

. Enfin, pour ce qui concerne les pouvoirs publics, les deux auteurs estiment que leurs travaux ont été jugés intéressants. Ils ont d'ailleurs été sollicités en tant qu'experts pour la mise en oeuvre de politiques sociales

. Idem, , p.161

P. Dietrich-ragon, N. Jean-françois-laé, and . Murard, Deux générations dans la débine : enquête dans la pauvreté ouvrière, vol.419, p.398, 2012.

. Idem, , p.400

. Idem, , p.400

P. Blavier, N. Jean-françois-laé, and . Murard, Enquête dans la pauvreté ouvrière, Revue des politiques sociales et familiales, vol.123, pp.133-134, 2011.

. Idem, , p.134

J. Laé and N. Murard, Deux générations dans la débine, p.13, 2012.

N. Murard, Donc après, ils nous ont invité, ils ont voulu voir si on était prêt à participer à des opérations politiques, c'est-à-dire si on était prêt à rentrer, je sais pas, devant des experts, pour l'administration, contribuer à la mise en place du RMI, par exemple, ces choses-là. Et là, on a toujours reculé des quatre fers, peut-être on a eu tort, mais, je sais pas, on a dû raconter ça, mais c'est dans autre chose oui, Dans l'administration, ils ont été intéressés. Ils ont été intéressés, pas toujours convaincus, mais assez intéressés

R. Et-aussi-pour-la-mise-en-place-du, Ça nous paraissait surréaliste, et sur le RMI, on savait pas non plus, et puis de toute façon, sur le RMI, c'était les ordinateurs qui menaient la danse, pour savoir combien ça allait coûter, mais là bon, on voyait pas très bien ce qu'on pouvait faire

, Pistes de réutilisation des données

, Tout d'abord, il faut souligner que Jean-François Laé et Numa Murard ont un certain intérêt pour la conservation des données de leur recherche, avant même le dépôt de leur enquête sur beQuali. Ainsi, au moment de son départ en retraite, Numa Murard a fait le choix de déposer ses archives personnelles aux Archives Nationales, par le biais de l'Université Paris 7. De même, les deux chercheurs ont insisté auprès de leur éditrice pour faire figurer à la fin de l'ouvrage Deux générations dans la débine le texte complet du premier livre L'argent des pauvres alors intitulé « l'archive ». Il s'agissait ainsi de republier un ouvrage, Avant d'évoquer les pistes de réutilisation des données évoquées par les chercheurs déposant, il nous faut revenir sur le contexte dans lequel s'inscrit ce dépôt et les raisons qui l'expliquent

J. Laé, Mais donc on est obligé de le considérer comme une archive, c'est-à-dire, 30 ans après, on peut pas faire autrement que de dire : « Y'a un truc qui a existé, qui est là, on est d'accord. » Enfin, c'est une archive dans le sens où on ne peut pas revenir dessus, quoi. On peut pas bricoler ce texte pour le raccommoder à, 30 ans après, le retour sur enquête. On va pas s'amuser à faire du tissage à la con. Donc c'est vraiment une archive, donc on la met à la fin, pas dans les mêmes caractères et puis, pour que le lecteur comprenne que c'est vraiment? Nous, Et après, fallait savoir comment publier L'argent des pauvres, plus ces textes-là

J. Entretien-avec, N. Laé, and . Murard, , p.1, 2018.

. Idem,

, De fait, comme cela a été évoqué précédemment, Jean-François Laé et Numa Murard entament leur enquête dans les cités de transit alors qu'ils ne sont pas encore à proprement parler engagés à l'Université. S'ils poursuivront par la suite une carrière académique plus traditionnelle, ils s'inscrivent au début dans ce contexte particulier qui est celui du CERFI, de la recherche subventionnée sur contrat et de l'engagement post-soixante-huitard. Ainsi, c'est pour restituer ce contexte particulier que les deux auteurs estiment utile de conserver les données de leur enquête, Troisièmement, la première enquête s'inscrit plus généralement dans un moment particulier de la recherche en sciences sociales, celui de la recherche sur contrat

J. Laé,

, Et même localement, avec l'affaire Knobelspiess 170 dont on a peut-être pas parlé, je sais plus, enfin, bref, on est traversé par tellement de forces que ça produit ça quoi. Il faut absolument que le chercheur ait en main l'entretien pour avoir tous les éléments contextuels qui font qu'on a fait ça ! [?] Donc c'est le moment anti-autoritaire, le moment anti-institution, le moment anti-tout, le moment combat. Il faut combattre ! On sait pas très bien quoi (rires) mais il faut combattre ! Posture de combat et tout et tout, et nous, on est là, en disant « Attention, où est-ce qu'on tire ? » Mais si on comprend pas ça, on peut pas comprendre notre carton. C'est quand même une posture

J. Laé, Et depuis on a jamais cessé de rire. C'est aussi un moment de rires, en même temps, c'est-à-dire, on riait. Quand [il] nous approche, je sais pas quoi, le financeur et tout, on se marre comme des bidons, Ah oui, on s'éclate, on se marre comme des bidons

N. Murard, On se fout de sa gueule

J. Laé, Si le chercheur qui lit ça ne comprend pas ce concept-là, il ne comprend rien. Enfin, il peut être complètement déboussolé, en disant « Mais c, Oui ! Mais donc, bon, p.171

, Dans la continuité de l'exposition des coulisses de leurs recherches, ils estiment en effet que les documents auxquels ils donnent accès permettent d'acquérir une vision réaliste d'une enquête ethnographique de ce style ainsi que plusieurs ficelles utiles à ceux qui voudraient mener une telle enquête. De fait, certains des documents, notamment quelques extraits d'entretiens réalisés lors du retour sur enquête, témoignent bien des difficultés que l'on peut rencontrer sur un terrain d'enquête, les portes claquées en étant un exemple frappant 172 . Or, les deux auteurs estiment à juste titre que la littérature ne laisse qu, Outre l'intérêt que représente leur enquête comme témoin de ces contextes particuliers, les deux auteurs estiment que celle-ci peut également avoir un réel intérêt pédagogique

J. Laé, Une enquête ne se passe jamais bien. Faut arrêter quoi ! Il faut ne jamais avoir fait d'enquête pour penser qu'elle se passe bien ! Non, mais si ça peut servir après, Les enquêtes ne se racontent pas, ou elles sont bluffées, elles sont pas crédibles, elles sont trop belles, p.173

, On peut ainsi mentionner certains éléments, auparavant évoqués ici, comme le jeu avec les sens lors des observations, l'utilisation des photos de famille lors des entretiens ou encore l'intérêt de posséder une voiture pour véhiculer les enquêtés et ainsi réaliser des entretiens informels. Enfin, en lien avec leur propre positionnement sur le terrain, les deux auteurs insistent sur la nécessité d'être attentif aux sensations que l'on peut avoir lors de l'enquête, à la fois en termes de perception mais aussi au sens émotionnel. Pour être complet sur cette valeur pédagogique des documents mis à disposition, soulignons enfin que Jean-François Laé et Numa Murard ont eux, De la même manière, les chercheurs ont la volonté de partager les différentes ficelles qu'ils ont pu éprouver au cours de leurs enquêtes

N. Murard, et on se rend compte de la diversité des interprétations qui sont spontanément produites, et à ce moment-là, on peut faire un travail à base d'hypothèses, si vous voulez, en suivant le fil du récit, et pour essayer de montrer, de trouver une cohérence. Et finalement, on arrive à faire converger les regards des étudiants vers une interprétation, une lecture, une écoute commune quoi. Même, il peut rester des éléments d'obscurité, des malentendus ou des quiproquos, etc. Mais on arrive à faire converger, quand même, Et là, si on écoute un extrait, on peut discuter

J. Laé and N. Murard, Enquête dans la pauvreté ouvrière, Voir aussi les transcriptions des refus d'entretien cdsp_bq_s7_col_entr_enrg_audio_degrot_FR et, p.7, 2012.

J. Entretien-avec, N. Laé, and . Murard, , p.1, 2018.

. Idem,