Réforme des retraites : les limites du projet français révélées par l’expérience italienne
Abstract
Au cours des années 1990, l’Italie, comme la Suède et la Pologne, a mis en place le système notionnel à cotisations définies : d’une part, le régime continue à être financé par répartition (le paiement des pensions est assuré par les cotisations sociales des travailleurs actuels) ; d’autre part, un compte virtuel est établi pour chaque travailleur, sur lequel s’accumulent ses cotisations sociales, avec un rendement – comptabilisé annuellement sur le solde – égal à la croissance moyenne du PIB sur les cinq dernières années. [Premier paragraphe]