欧洲大都会的再造社区：多重方法分析与国际比较
Abstract
Les travaux quantitatifs sur la division sociale de l’espace francilien, en distinguant notamment les espaces les plus sélectifs de la métropole en plusieurs types caractérisés par des mélanges socioprofessionnels différents, ont démontré la nécessité d’une analyse localisée des rapports des classes supérieures et moyennes-supérieures à la mixité. Les enquêtes à l’origine de cet article ont ainsi été conçues comme une contribution à l’analyse différenciée et compréhensive des dynamiques d’auto-ségrégation des classes supérieures, et des espaces résidentiels où celles-ci se concentrent. Elles se sont déroulées en 2004-2008 dans cinq quartiers de la proche banlieue parisienne et milanaise, caractérisés par une population au sein de laquelle les cadres (surtout du secteur privé) sont très fortement surreprésentés. Il s’agit d’ensembles de haut standing, constitués de centaines ou de milliers de logements en immeubles collectifs, surgis depuis trente-cinq ans à proximité des nouveaux centres d’affaires de La Défense (à Paris) et de Segrate, l’une des rares communes de la banlieue milanaise où se sont développés des espaces supérieurs éloignés du prestigieux centre-ville historique. Les complexes résidentiels de Milano San Felice et Milano 2 furent ainsi bâtis durant les années 1970, le Faubourg de l’Arche et les micro-quartiers du Jardin des Tournelles (Courbevoie) et de la pointe orientale de l’Île de la Jatte (Levallois-Perret) durant les années 1990 et 2000. Dans le cadre d’une démarche multi-méthodes, 89 entretiens approfondis ont notamment été réalisés avec les habitants de ces espaces : 55 en France et 34 en Italie.
Domains
Sociology
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