Le décor de cinéma, une fabrique de la vraisemblance
Résumé
Aux premiers temps des « théâtres de prise de vues », le cinéma emprunte à la décoration de théâtre privilégiant la toile peinte en trompe-l’œil (parfois mise en mouvement). Mais, souligne Jean‑Pierre Berthomé, rapidement, à partir de 1905, apparaît « un espace de représentation envahi par une foule d’accessoires qui prétendent attester sa réalité ». Progressivement, les décorateurs deviennent « de moins en moins peintres et de plus en plus constructeurs et ensembliers ». [Premier paragraphe]