Les conséquences politiques de la défiance : le cas des Présidentielles de 2012 - Sciences Po Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2014

Les conséquences politiques de la défiance : le cas des Présidentielles de 2012

Résumé

Peut-on demander plus de justice sociale ou la réduction des inégalités de revenus sans faire confiance à l’Etat pour mener ce projet à bien ? La désillusion autour du rôle de l’Etat comme acteur légitime et efficace du changement social est-elle soluble dans l’opposition classique gauche droite sur les enjeux économiques et sociaux ? La défiance envers l’Etat est-elle totalement étrangère au phénomène de montée des enjeux culturels dans le choix de vote depuis les années 1980 ? A travers l’analyse de l’enquête Cevipof 2012 et notamment grâce aux items sur la confiance politique tels qu’issus de l’ANES, ce papier offre une explication politique de l’activation et de la désactivation des dimensions d’attitudes traditionnellement liées au vote (dimension socioéconomique, dimension culturelle) ; de fait, l’analyse démontre comment la défiance envers l’Etat agit directement (et indirectement) sur le choix de vote en atténuant le lien non linéaire entre attitudes socioéconomiques et vote PS ou encore en activant le passage d’une attitude anti-immigré à un vote FN notamment lorsque les individus se positionnent au centre de la dimension socioéconomique traditionnelle.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02297124 , version 1 (25-09-2019)

Identifiants

Citer

Adrien Degeorges. Les conséquences politiques de la défiance : le cas des Présidentielles de 2012. Séminaire REV (Recherches sur les Elections et le Vote) de Sciences Po, CEVIPOF, Jan 2014, Sciences Po, Paris, France. ⟨hal-02297124⟩
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