Un chômage partiel bien partial
Abstract
A l'automne 2008, happée par la crise économique mondiale, l'Allemagne subit la plus violente récession de son histoire. Dans l'urgence, politiques, syndicats et employeurs décident de recourir massivement au chômage partiel. Une solution qui présente, du moins en apparence, de nombreux avantages: les salariés sont partiellement indemnisés par la puissance publique pour les heures non-travaillées(1), les entreprises ne supportent ni les coûts des licenciements, ni les coûts des réembauches, souvent accompagnés de coûts de formation. Pour finir, avantage suprême: il réduit considérablement le chômage "véritable", avec ses conséquences humaines et politiques. (Premier paragraphe)