:. Source, A. Q. Anmt, L. Circulaire-de-oliveira-et-batalha-À-foäche, and . Havre, 1 er août 1825. Il s'agit d'une liasse de circulaires, ce qui suppose que la maison n'était pas un correspondant régulier de Foäche

. Voir and L. Accim, Il s'agit plutôt d'un prospectus plus que d'une circulaire conforme aux modèles évoqués ci-dessus, pp.10-1829

J. Poisson, Il se retrouve dans une récente série d'articles ayant, indépendamment les uns des autres, observé et analysé la présence de procurations données par des maris, souvent négociants, à leurs femmes, par exemple Benoît GRENIER et Catherine FERLAND, « ?Quelque longue que soit l'absence?, Procurations et pouvoir féminin à Québec au XVIII e siècle, vol.109, pp.197-225, 1968.

M. Voir, . Xifaras, and . Science-sociale,

J. Poisson, « Introduction à une sociologie statistique? », art. cit. Les pourcentages sont calculés en excluant les procurations en blanc

, Sont résumés ici à grands traits les raisonnements de la théorie de l'agence, présentés, par exemple

B. Robert, Historiens et économistes face à l'émergence des institutions du marché, pp.665-693, 2009.

R. Voir and . Pothier,

T. Paris, ;. Fortic, . Le-mineur-pierre-barnabé-germain, . Aix, A. Marc et al., Ces ajouts permettent de comprendre que certains mandants s'en remettent à leur notaire pour trouver a posteriori un mandataire adéquat, ainsi qu'aux relations que leur notaire entretient avec ses confrères lorsque le mandataire doit être choisi dans une autre ville (celle où il faut partager une succession, recouvrer de l'argent, vendre une terre, etc.) 73 . Un cas représentatif de cette situation où les notaires jouent manifestement un rôle central est celui du négociant d'Amiens Jean-Charles Galhaut, « chef de la société Galhaut et Thibaut », qui veut recouvrer plus de 2 000 F dus par une société lyonnaise pour des marchandises vendues. Une procuration en blanc est ainsi passée à Amiens, qui se retrouve près d'un an plus tard, à Lyon, remplie au nom de « Bourget père et fils aîné de Lyon » 74 . Le poids de ces procurations en blanc ne serait donc pas tant le signe de mandats désencastrés, donnés à un mercenaire anonyme, ce dernier devant, dans le cadre d'une succession, vendre une propriété aux enchères « aux clauses et conditions qui seront jugées les plus avantageuses et en dessus de dix mille francs mise à prix dans les affiches placardées à ce sujet » (Archives départementales des, vol.9, p.47, 1821.

, Françoise Ocel à Claude Perrand, propriétaire dans la même ville, pour gérer la succession de son mari et, notamment, recouvrer diverses sommes dues

P. T. Hoffman, P. Gilles, and . Rosenthal, Cela concorderait avec leurs autres fonctions d'intermédiation déjà soulignées par l'historiographie, pp.1660-1870, 2001.

. Adr, 1 er ventôse an VIII (20 fév. 1800) pour le dépôt, 28 ventôse an VII (18 mars 1799) pour la procuration, 12868.

, Le seuil de quatre procurations (pendant une même année civile) a été choisi pour éviter de comptabiliser les personnes recevant plusieurs mandats successifs liés à une seule affaire (une même succession, par exemple)

, Il est en revanche possible d'ores et déjà possible d'affirmer que ce type particulier de mandat n'a rien de foncièrement nouveau au XIX e siècle ; quatre receveurs apparaissent en 1751 dans les trois études parisiennes, cumulant cinquante-sept procurations : les « bourgeois de Paris » Grégoire Alexandre Billard et Pierre Minon, le « banquier » Maurice Pichault et la veuve d'un ancien contrôleur des rentes, Anne Marguerite de Faye de Joyenval. Le cas le plus intéressant est celui des mandataires récurrents qui ne sont spécialisés dans aucun objet, ou dont la spécialité effective ? recouvrement ou vente de terres ? correspond de manière moins évidente à une profession répertoriée. Dix-huit mandataires de ce type ont été identifiés, cumulant 122 procurations, soit seulement 1 à 2 % de celles données en 1751 et 1800, mais jusqu'à 9 % en 1851. C'est sans doute le symptôme d'une réelle évolution ? plus nette, dans le corpus, à Lille et Paris qu'à Lyon et Marseille ?, même si celle-ci n'atteint nullement les proportions imaginées par les juristes qui dénoncent la généralisation de telles pratiques « mercenaires ». Cette figure du mandataire professionnel, l'« agent d'affaires » ? un repoussoir au XIX e siècle ?, mériterait plus d'intérêt de la part des historiens 76 . Elle peut apparaître à la suite, là encore, d'une logique de recommandation, soit directement entre les mandants, soit à travers les notaires. C'est manifestement le cas du négociant parisien Joseph Darasse, officier de la Légion d'honneur, choisi en 1851 par treize clients différents du d'un même notaire, presque tous employés par le ministère des Affaires étrangères en poste à l'étranger, le plus souvent pour recouvrer leurs salaires (une veuve, qui lui donne une procuration générale, sans que le métier de son défunt mari soit précisé, fait exception). Cette relation qualifiée de mercenaire n, sollicités en vue de toucher des arrérages de rentes pour des mandants très variés. Ce cas correspond bien au schéma, dénoncé par les juristes conservateurs, de la division du travail, et rien ne permet d'attester une relation personnalisée. Pour savoir si les mandants favorisent les relations répétées avec des receveurs des rentes qu'ils connaissent, il faudrait prendre en compte plusieurs années successives

, Nous avons choisi de le faire en restreignant la catégorie aux personnes désignées dans l'acte comme « négociants », « marchands » ou « commissionnaires », afin de se rapprocher du milieu social représenté dans les deux autres sources. Le constat est essentiellement négatif : l'usage que les négociants font de la procuration ne diffère guère de celui des autres mandants. Certes, ils donnent un peu plus souvent des procurations en blanc (c'est le cas de 31 % de leurs mandats, contre 27 % pour les non-négociants), Les juristes imputaient au monde du commerce une responsabilité dans l'évolution des usages du mandat. Le corpus permet de discuter des spécificités éventuelles des choix des mandants négociants, vol.27, pp.193-195, 1997.