Immigrés à Milan : faible ségrégation mais fortes tensions - Sciences Po Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Urbanisme Année : 2008

Immigrés à Milan : faible ségrégation mais fortes tensions

Résumé

A partir des années 1970, l'Italie est devenue un pays d'immigration et au cours des dix dernières années, le quatrième pays de l'Union européenne en nombre d'immigrants originaires des pays les plus pauvres et l'un des trois pays les plus attractifs. A Milan, qui abrite le nombre d'immigrés le plus élevé du pays (14,2%), la faible ségrégation en matière de logement des populations immigrées s'inscrit dans un contexte plus global de pauvreté et de mal-être qui ne prend cependant pas la forme d'un ghetto ni de grandes zones périphériques en crise. Milan se caractérise par une certaine mixité dans les logements sociaux en périphérie et dans les quartiers centraux. Dans certains cas, la concentration d'une population alliée à des taux très élevés de ségrégation, même dans de petites zones, donne lieu à de violents conflits à caractère spécifiquement ethno-spatial. Les problèmes liés aux camps et baraquements roms sont aussi causes de tensions. Les conflits sont souvent mal maîtrisés par les pouvoirs locaux et sont abordés principalement sous l'angle de la sécurité et de l'ordre public.
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Dates et versions

hal-01767051 , version 1 (14-11-2018)

Identifiants

Citer

Tommaso Vitale, Enzo Mingione, Barabara Borlini. Immigrés à Milan : faible ségrégation mais fortes tensions. Urbanisme, 2008, 362, pp.83 - 86. ⟨hal-01767051⟩
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