Eugène Lerminier saint-Simonien ou la nationalisation de la science juridique française - Sciences Po Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Corpus : revue de la philosophie Année : 2011

Eugène Lerminier saint-Simonien ou la nationalisation de la science juridique française

Résumé

L’engagement saint-simonien de Lerminier fut des plus éphémères. Ses premiers contacts avec les membres de l’École se situent quelques jours après les « Trois Glorieuses ». Ayant revêtu l’habit bleu des saint-simoniens, il signe, dans Le Globe dont il est un rédacteur actif, le 26 octobre 1830 un article élogieux sur Saint-Simon, anticipant ainsi le changement de direction éditoriale du journal sous la conduite de Pierre Leroux. Habile orateur, Lerminier s’essaie vraisemblablement, avec un certain succès, à la propagande saint-simonienne dans la salle Taitbout et professe dans les salons de la rue Monsigny. Pourtant, dans des conditions assez mystérieuses, il organise son départ pour l’Italie et rompt brutalement avec ses anciens amis en novembre 1830. Devenu titulaire de la chaire d’histoire des législations comparées au Collège de France (mars 1831), Lerminier ne cessera plus de justifier sa rupture avec les disciples de Saint-Simon qui d’ailleurs nourriront à son égard un fort ressentiment. [Premières lignes]

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Dates et versions

hal-01462076 , version 1 (09-03-2017)

Identifiants

Citer

Frédéric Audren. Eugène Lerminier saint-Simonien ou la nationalisation de la science juridique française. Corpus : revue de la philosophie, 2011, 60, pp.1 - 13. ⟨hal-01462076⟩
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