Introduction
Abstract
De même que les élections européennes ne parviennent pas à mobiliser les électeurs, en dépit d’une intégration européenne croissante, de même, nombre d’élections locales suscitent toujours moins d’intérêt que les scrutins nationaux, en dépit d’une décentralisation continue de la vie-politique française. Mais dans les mois qui précédèrent leur déroulement, les élections régionales de 1998 devaient moins subir le désintérêt public qu’un intérêt paradoxal, dans la mesure où le principal motif d’attention tenait au fait qu’il s’agissait du premier test électoral de la nouvelle majorité en place depuis juin 1997. La dimension proprement régionale devait rester en retrait. [Premier paragraphe]
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