Compte rendu de "C. Baudelot et R. Establet, Suicide. L'envers de notre monde'"
Résumé
Baudelot et Establet, déjà auteurs de deux petits livres limpides d’introduction à Durkheim (1984) et à Halbwachs (1994), publient un nouvel ouvrage dans lequel ils exercent un droit d’inventaire sur l’héritage durkheimien. Si Durkheim avait accès à des séries de taux de suicide couvrant un gros demi siècle et une vingtaine de pays, cent dix ans plus tard la période d’observation est trois fois plus longue et en 1995 les taux étaient disponibles pour soixante-dix-huit pays. Beaucoup des régularités identifiées dans Le Suicide de Durkheim sont passées du statut de quasi invariants à celui de corrélations circonstancielles : les citadins se tuent généralement moins que les ruraux, et les riches moins que les pauvres, alors que des relations inverses s’observaient à la fin du XIXe siècle ; souvent le suicide est plus fréquent chez les jeunes adultes que chez les plus âgés ; et la Chine voit les femmes se tuer davantage que les hommes. [Premières lignes]
Domaines
Sociologie
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