Syrie : la procrastination diplomatique
Abstract
Il est difficile d'imaginer que le plan proposé par Kofi Annan puisse réussir car on voit mal quels en seraient les bienfaits à terme. Ses objectifs manquent de clarté. Imaginons une partie où le fort est en train de céder du terrain dans sa confrontation avec le faible. Le premier impose au second une très grande souffrance en violant les règles que des arbitres divisés et délibérément distraits sont censés faire respecter. En dépit de l'importance de la peine qui lui est infligée, le faible est déterminé à aller jusqu'au bout. Il finit par attirer la sympathie d'un nombre grandissant de personnes qui sollicitent alors les arbitres. Malgré leur embarras, ceux-ci sont obligés de rappeler le fort à l'ordre mais ils ne le contraignent pas (...).
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