, venue dans la soirée d'étrangers [ keda-tangan orang asing pada siang] » provoque immédiatement l'attroupement haineux de tous les résidents du quartier 85
, Le jeune homme avait commis un crime impardonnable : celui d'avoir masqué sa véritable identitas en « prétendant être un mendiant [ pura-pura menjadi pengemis] » et d'avoir fourni une fausse adresse « les habitants, qui effectuaient tous ensemble une ronde d'inspection [sejumlah warga yang sedang ronda], ''tombent inopinément nez à nez'' [ mendadak berpapasan
, était pas du village'' [bukan warga desa itu], s'enfuit à toutes jambes. [?] La foule, qui brûlait d'une intense émotion [terbakar emosinya] se mit à le rouer de coups [ menghajar], et ce sans même lui demander son identité
, après les premiers éléments d'enquête, « l'individu en question était vraiment dérangé [ memang gila]. Mais, peut-être parce qu'il sortait d'un cimetière en pleine nuit [malam-malam], le jugement des gens a été tout autre [penilaian masyarakat lain] » 88 . Les fous et les Ninjas se comportent en effet de la même façon : ils ne sont jamais à leur place, Certaines rondes de nuit donnent même prétexte à 84 « Police Stops Crowd Processions Carrying Decapitated Head », Kompas-Online, 1998.
, 17 novembre 1998. 94 Sur la cérémonie de bersih dhusun John PEMBERTON montre de quelle manière l'Ordre Nouveau a redéfini ce rituel local afin de le transformer en auxiliaire de sa politique de surveillance et d'homogénéisation des desa en en f aisant une fête nationale contrôlée par l'Etat, cf. On the Subject of « Java, pp.343-236, 1994.
, Van Der KROEF : « Petrus : Patterns of Prophylactic Murder in Indonesia, Asian Survey, pp.745-759, 1985.
, Mais un article du Jawa Pos précise une semaine plus tard qu'il s'agit en fait de 156 interpellations ? dont 24 à Kudus, Orang Sakit Jiwa, vol.25, issue.16, 1998.
, 200 Orang Gila Dikumpulkan », Suara Pembaruan, 6 nov, 1998.