Créer une base de données en histoire de l'art : comment s'y prendre ?
Abstract
Ce texte est issu d'une double expérience pratique (temps perdu, échecs, déconvenues...) et surtout de discussions nombreuses avec différents collègues et participants à nos séminaires, en particulier Claire Zalc, ainsi que Nicolas Barreyre, Björn-Olav Dozo, Fabien Accominotti et Eléonore Challine. Il s'inspire à sa manière de la table ronde du colloque de décembre 2009, intitulée " Qu'est-ce qu'une bonne base de données ? " et dont l'enregistrement audio est disponible sur Savoirs en multimédia1. On trouvera, surtout, des conseils beaucoup plus détaillés dans un ouvrage destiné aux historiens (dont les historiens de l'art peuvent faire partie), écrit par Claire Lemercier et Claire Zalc2. Mais il nous a semblé pertinent de proposer ici aux historiens de l'art quelques points de repère, en tenant compte des exigences et des spécificités de leur discipline. Ces conseils s'adressent à tout le monde, notamment à tous ceux qui n'ont pas un professionnel à leur disposition, ni l'envie de se former spécifiquement à des logiciels complexes : même une base techniquement simple, d'ambition limitée, constituée par une seule personne, peut constituer ou bien un apport important à la recherche, ou bien une source de temps perdu et de déceptions, selon que l'on a ou non pensé dès sa construction à quelques problèmes classiques dans ce domaine
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